La campagne de financement participatif du projet d’André a remporté un grand succès. La générosité de 71 donateurs, dont vous, a permis de récolter la somme de 10 400 euros et « De L’Eau Pour Sumba » a pu ainsi faire un don de 200 millions de roupies indonésiennes ! Les communautés locales ont accueilli ce magnifique cadeau avec beaucoup d’émotion et de reconnaissance et ont célébré ce geste comme il se doit.
Comme promis, nous vous avons envoyé de jolis stickers à l’effigie de notre association et de superbes gourdes isothermes en métal et bambou ont été offertes aux personnes dont le don était d’au moins 100 euros.Si par inadvertance nous avions oublié l’une ou l’un d’entre vous, n’hésitez pas à nous le signaler afin que nous puissions y remédier au plus vite.
Quelques gourdes sont encore disponibles, et si cela vous intéresse, nous les mettons en vente au prix de 25 euros, frais d’envoi compris, au profit de l’association. Vous pouvez passer commande depuis notre site ou nous envoyer un mail à : contact@deleaupoursumba.org en rappelant votre adresse postale et d’effectuer votre règlement conformément aux instructions disponibles sur notre site dans la rubrique « bulletin de soutien ».
Non seulement ces gourdes maintiennent parfaitement à température vos boissons chaudes ou froides mais elles sont réellement très esthétiques !
SUR LE TERRAIN A SUMBA
Depuis notre dernière newsletter, les choses ont bien avancé à Sumba. En plus des visites régulières de terrain pour vérifier les installations mises en place au cours des deux dernières décennies, le chantier-école de Kambala Malupu, situé au Nord de Sumba, a été achevé avec succès. Le système de distribution de KM avec sa pompe alimentée en énergie photovoltaïque et sa maison de l’eau fonctionne de manière optimale et les villageois ont déjà commencé à aménager leurs jardins.
Une étape significative a été franchie grâce à la collaboration du PKK (association de femmes et du développement familial) : chaque foyer contribuera désormais à l’entretien de l’installation à hauteur de 10 000 roupies par mois (environ 0,65 euros). Cette initiative marque un pas important vers l’autonomie des communautés locales.
SEKOLAH AIR ONLINE (SAOL)
Pour compléter les sessions théoriques et pratiques qui ont eu lieu, André étudie les différents moyens d’élargir son audience au-delà des communautés villageoises de Sumba. Partant du constat qu’Internet et les smartphones en Indonésie sont en passe de supplanter le corps enseignant (surtout dans les régions très reculées), André a donc pensé qu’il serait judicieux d’utiliser les média sociaux pour partager des tutoriels pratiques en suppport de son projet « Sekolah Air On Line » (l’Ecole de l’eau en ligne).
Pour cela, SAOL s’appuie sur des partenaires historiques : fournisseurs de matériel, ingénieurs, entrepreneurs, professeurs de physique-chimie, chroniqueurs et écrivains.
Une dizaine de thèmes seront abordés :
Qu’est-ce que l’eau, d’où vient-elle et où la chercher ?Comment la purifier, la transporter jusqu’au village et la stocker ?Comment organiser l’entretien par les communautés et pérenniser l’installation ?Quelles sont les sources de salissement, les eaux grises ?Comment protéger les sources et évacuer les eaux grises ?Comment s’articule l’organisation locale de l’eau : structure légale et opérationnelle de l’OMS (Organisasi Maseyrakat Setempat) ?Quelles sont les relations entre l’OMS et les ONG, les acteurs de la politique locale et régionale ?Toutes ces vidéos seront relayées sur YouTube, et également sur les reseaux sociaux, l’objectif étant de cibler essentiellement les jeunes indonésiens de Sumba et au-delà.
Ce grand projet en ligne implique un travail non négligeable de sélection parmi tous les tutoriels existants, puis de montage et d’édition des vidéos. Son lancement est prévu avant la fin de 2024.
Pour préparer cette échéance, André construit sa stratégie de presse et pour cela il a déjà fait deux interventions à la télévision indonésienne ces six derniers mois : TVRI et Lapiero TV.
L’ESPIEGLE VAGABOND
Enfin, cerise sur le gâteau, André vient de publier un récit autobiographique intitulé « L’espiègle vagabond » qui relate ses nombreuses pérégrinations dans les Petites Iles de la Sonde.
Cet ouvrage est disponible sur commande dans toutes les librairies Fnac ou sur la plateforme Amazon, chez Eyrolles ou Les libraires de l’Est. Vous pouvez également vous le procurer dans toute bonne librairie, ou directement auprès de l’éditeur le Lys Bleu.
Félicitations à André qui a trouvé le temps pour écrire ce récit passionnant de près de 400 pages tout en menant de front ce grand projet de transmission !
Pour vous en donner un avant-goût, en voici un court extrait :
Pour cadre le décor : en 2005, un touriste arrive dans le village où les gens vivent -de façon évidente- « à la frugale ! ». Pas d’hygiène, pas d’équipements visibles de confort, une nourriture monolithe limitée à du riz rarement accommodé de légumes ou de viandes sauf en cas de décès au village. C’est alors une bonne raison de sourire d’un « départ pour destination lointaine » (jalan jau, virée au loin) : la mort d’un (e) congénère.
A l’occasion des rituels liés aux funérailles, l’assiette se garnit soudainement d’une débauche de fibres animales : poulets, chiens, porcs, vaches ou buffles -parfois chèvres ou chevreaux- à satiété, ce jusqu’à s’en faire péter la sous-ventrière… et la lucidité ! Dans ce contexte, il m’est arrivé de voir des villageois (es) dodeliner à la manière des victimes des folies de chaleur rituelles (le « Kalango »). Divagations inquiétantes dans le village et aux environs : une démarche hasardeuse et bancale, souvent à la limite de la chute. Protéine animale quand tu nous tiens !
Comme vous pouvez le constater, le style d’André, ce libre-penseur et voyageur poète, est tout à fait unique et nous espérons vivement que cet extrait vous aura donné l’envie de lire ce récit dans son intégralité !Pour terminer, toute notre équipe tient à vous remercier encore une fois de votre intérêt et votre générosité. Grâce à vous, de beaux projets continuent d’être menés pour le plus grand bonheur des populations les plus démunies. Nous avançons ensemble…