Les bonnes nouvelles de Graffounet dans les Petites Iles de la Sonde

Chèr(e)s ami(e)s

Tout au long des 21 dernières années, vos encouragements et soutiens m’ont permis d’aller mon chemin dans les préoccupations d’humanité et de ‘porteur d’eau’ qui me motivent. Je vous en remercie chaleureusement.

Depuis quelques temps vous n’aviez plus de nouvelles de ma part. En effet je ne voulais pas m’adresser à vous dans la situation d’inconfort dans laquelle je me trouvais : l’administration indonésienne m’a privé de mon passeport depuis le 29 aout 2024 pour raison d’instruction administrative de ma demande de prolongation de permis de séjour. Je goûtais donc aux réalités des ‘sans papiers’ : c’était une période de questionnements peu engageante à investir des énergies et moyens dans la réalisation de nos objectifs et peu propice à communiquer. Auriez-vous apprécié d’être contacté(e)s par un « expat-fantôme » ?

Au mois de mars 2024, j’avais dû m’offrir le luxe d’une opération chirurgicale : retrait d’’une tumeur (heureusement non maligne). Parallèlement, j’ai eu le plaisir de faire progresser le contenu de notre projet d’« école de l’eau on line » (SAOL, Sekolah Air On line) en collaboration avec mon ami écrivain Jean Couteau.

Vivre en situation de tiraillements permanents entre l’existence sociale développée en 21 ans de présence en Indonésie et la sourde menace d’une OQTI (l’équivalent indonésien de l’OQTF) n’était pas chose facile : le roi Ubu indonésien n’a rien à envier à celui de l’occident. Mais l’humour et l’amitié m’ont fort heureusement servi de béquilles pour ne pas désespérer. La patience a été payée de retour : depuis le début de ce, mois, on m’a enfin rendu mon passeport assorti d’un tampon ‘permanent stay’ valide jusqu’en 2029 ! 

Nos travaux de Sisyphe peuvent donc reprendre dans la bonne humeur !

Notre association De l’Eau Pour Sumba (DEPS) : grâce aux indéfectibles implications de Catherine et Thierry Buhl (secrétaire et président de l’association) ainsi que de Anne Suchanecki et Philippe Danielski (chargée de communication et trésorier), les communications et soutiens perdurent donc. Je ne peux que vous encourager à soutenir les efforts incessants de ces amis. Selon vos options, ceux-ci pourront prendre la forme d’investissements personnels en donnant de votre temps à l’Association ou en lui prodiguant quelques suggestions, connections utiles ou dons.

Voici quelques-uns des passe-temps qui ont décoré mon existence lors des derniers mois :

La parution de « l’espiègle vagabond » (réminiscences autobiographiques d’un puisatier blanc dans l’Est indonésien au premier semestre 2024 aux éditions du Lys Bleu. Un prochain bouquin est en gestation.

Les visites occasionnelles d’ami(e)s voyageurs ou indonésiens m’engagent à des sorties sur le terrain pour me rendre compte de l’état de fonctionnement des installations existantes.

J’ai eu le plaisir d’accéder à la demande de mon copain écrivain Francis Guthleben en participant à la rédaction du livre collectif « Mon Schweitzer » m‘amenant à une réflexion bienfaisante concernant mes motivations humanistes.

La « Kartika Soekarno Foundation » (KSF) m’a sollicité pour expertiser un projet d’adduction d’eau dans la Canton de Buleleng à Bali. Les expériences et connaissances accumulées au cours de mes gesticulations de puisatier ont ainsi évité quelques faux pas.

L’Association Indonésienne LKKS devient la Fondation YKKS. Les démarches administratives corrélées à cette opération avec les amis de Sumba aura pris du temps et des moyens considérables. C’était le prix à payer pour obtenir mon nouveau permis de séjour. Je vous encourage à visiter le site de ‘de l’eau pour Sumba qui dorénavant abondé des dernières infos en date.

Enfin il y a quelques jours, j’ai eu la chance de rencontrer à Kupang (capitale administrative des Petites Iles de la Sonde) deux enseignants de l’Ecole Polytechnique Régionale (9 000 étudiants). Rencontre très prometteuse puisque notre projet d’école de l’eau en ligne SAOL y trouvera un écho majeur qui pourra probablement s’étendre aux autres îles de la région. Soyons ambitieux et optimistes comme toujours !

Alors, place à la SOAL (Ecole de l’eau On Line ou ‘Sekolah Air On Line’) !  

Cette démarche en cours prend en compte la réalité de plus en plus prégnante de l’usage des media sociaux par les jeunes indonésien(ne)s. Un site dévolu permettra à tout un chacun d’accéder aux informations utiles et solutions en cas de difficultés liées aux approvisionnements en eau.

Il suppose la création d’une chaîne YouTube propre à ce projet et sa promotion à l’échelle nationale.

En attendant ces nouveaux modules de formation dont vous pourrez ici suivre les progrès, je vous invite à patienter en consultant ma chaine YouTube « waterforsumbamovie » .

Cette documentation ‘historiographique’ et les nombreux enseignements accumulés au cours des 21 ans écoulés nous serviront de source d’inspiration pour la création et la promotion de la nouvelle chaîne à vocation pédagogique.

Bien cordialement,

André

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